Possédé Couplet 1 Bourgeois, paye tes dettes ! oui, envoie la monnaie ! Mon son du racket ratisse les porte-monnaie L’enfant mauvais, anti-gens huppés Anti snobinards antiseptique notoire Je désinfecte, puis j’inspecte, j’intercepte les insectes Les cons qui nous méprisent, chez eux c’est intrinsèque Alors je me pose, mon nom comme fer de lance Le E, le K, le O sonnent la vengeance Musique de rue, pardonne moi si je te « cocue » Depuis tout petit je rêve debout devant les sous que je n’ai pas eus Ici c’est base, les épaules sont solides J’avance case par case, le travail comme seul guide Je peux pas faire demi-tour, je suis trop loin du départ J’ai passé trop d’heure à écrire tous les soirs Ma main sans stylo, ferait des bêtises Heureusement que le micro a son emprise Refrain : Possédé, ravagé par l’esprit du micro. Pas besoin d’exorcisme, le rap j’en suis accro Possédé, ravagé, je suis un diable au micro Rappelle l’exorciste, c’est trop tard pour Eko Couplet 2 Le cou qui tourne, 360° Les yeux révulsés, mon crachat je viens lancer Les abîmes me damnent, je suis à fond dans le rap Pour sauver mon âme ils ont appelé le Pape Mais la rue m’acclame, fait parler les fatcaps Du chrome sur les murs, et les bus on s’en tape Ma voie devient rauque, esprit sort de ce corps Moi faire du rock ? Là je peux pas, trop hardcore Les murs tremblent, la vaisselle tombe par terre A un mètre du sol mon corps plane dans les airs Petit curé qu’espères-tu faire ? Mon paradis provoquera ton enfer M’exorciser ? Non, jamais ! Arrête tes prières, et balance ton chapelet L’esprit qui m’habite déteste l’indifférence Je rappe pour le public, et je m’étends sur la France. Refrain : Possédé, ravagé par l’esprit du micro. Pas besoin d’exorcisme, le rap j’en suis accro Possédé, ravagé, je suis un diable au micro Rappelle l’exorciste, c’est trop tard pour Eko Couplet 3 Je suis un dérangé, véritable enragé Je ne lâche plus le micro, mes mains y sont collées Emanation verbale, le public est scotché Si les voisins râlent, qu’ils aillent se faire enc… Violent, violent, c’est la voix du dément Violent, violent, et ça personne ne le dément Mon son, c’est de l’horreur que je sers en audio S’échappe de la peur, tétanise les idiots. Un rappeur d’enfer vient crâmer ta radio Regarde ma bannière, LSA top niveau Ma voix sur le cd, et t’appuies sur repeat Tu kiffes sur mon rap comme une meuf sur Brad Pitt L’apocalypse, dragon à sept têtes Quatre anges dans le ciel font sonner leurs trompettes Aux points cardinaux tous les vents qui s’arrêtent Eko c’est l’ange noir qui provoque ta défaite Refrain : Possédé, ravagé par l’esprit du micro. Pas besoin d’exorcisme, le rap j’en suis accro Possédé, ravagé, je suis un diable au micro Rappelle l’exorciste, c’est trop tard pour Eko

Repas de famille Couplet 1 Grand-père venait de Chine, c’est tout ce que je sais Raconter sa vie, c’est un truc que je ne peux pas C’est pas que je ne veux pas, mais c’est que je ne peux pas Chez nous c’est comme ça, tu sais, on parle pas C’est pas qu’on s’aime pas, on s’aime à basse voix Une drôle de fierté, du coup on le dit pas Pour moi il était : cadeaux, bonne cuisine C’est tout, mes souvenirs ont sauté sur une mine Handicapé, je connais pas mes racines Acculturé, c’est un manque que j’exprime Grand-père parlait pas français, mais chinois Et puis le créole, qu’il apprit sur le tas Grand père est venu jusqu’ici en bateau Le jour de l’arrivée, est ce qu’il faisait beau ? C’est bête, j’en sais rien, fallait juste demander Grand-père est parti, je savais pas qui c’était. Refrain Repas de famille, tout le monde à la même table Avant j’étais petit, je ne voyais pas ce qu’il y avait En haut de la table, et je voulais regarder Maintenant que j’ai grandi, je ne peux plus me baisser Couplet 2 Petit quand je courais, mes cousins me regardaient Et là, je regarde leurs enfants passer Sur leur VTT quand je bois mon café Assis au soleil, que le temps a passé Du haut de mes trois pommes, je suis devenu pommier Petit paumé, je voulais être pompier J’ai porté des fruits, beaucoup sont tombés Et puis j’ai grandi sans indemnité J’avais peut être onze ans, ces vacances d’été Autour de la table tout le monde y était Maintenant c’est fini, une guerre de tranchée Sépare la famille depuis des années Les yeux vers le ciel, je l’implore à haute voix Faites que mes fils s’entendent après moi Qu’ils célèbrent leur joie autour d’un repas C’est tout ce que je souhaite si je deviens papa Refrain Repas de famille, tout le monde à la même table Avant j’étais petit, je ne voyais pas ce qu’il y avait En haut de la table, et je voulais regarder Maintenant que j’ai grandi, je ne peux plus me baisser Couplet 3 Repas de famille, aujourd’hui pas de retard Je suis venu en avance, je partirai au plus tard Ma vie je l’ai faite, du moins je la continue Je suis loin de la fin mais aussi du début Je suis parti de chez moi il y a bien longtemps Du coup je m’assois et je savoure cet instant Le temps a ses règles, on connaît ses lois L’infini pour nous ça n’existe pas Et donc nous voilà autour d’un repas L’espace d’un instant, tout le monde on y croit Du momentané, de l’instantané On sert le café et on parle du passé Et comme ça, arrive la fin de la journée Avec la soirée on va s’en aller Petit paumé, je voulais être pompier Et puis j’ai grandi sans indemnité Refrain Repas de famille, tout le monde à la même table Avant j’étais petit, je ne voyais pas ce qu’il y avait En haut de la table, et je voulais regarder Maintenant que j’ai grandi, je ne peux plus me baisser

La mort coule dans mes veines. Couplet 1 Ca y est, la nouvelle est tombée Ma vie se termine sur ce vulgaire bout de papier Je n’en reviens pas, et à chaque pas que je fais Je sais que je me rapproche peu a peu de mon décès Ah, si j’avais su, à quoi bon ? Le mal est fait 27 ans, et bientôt je vais y rester Ce n’est pas un film, non, ce n’est pas la télé Je suis bel et bien la victime, mais victime de qui ? Victime de quoi ? Je ne sais pas, pourquoi moi ? Je n’en reviens pas et la haine monte en moi Mais putain comment nier, cette foutue réalité, C’est elle qui en ce moment, m’empêche de respirer Sûrement que c’est nerveux, mais je ne peux pas m’en empêcher Le ciel est-il venu me faire payer tous mes pêchés ? Un bar, deux bières, et encore une autre bière Je vais peut être pas guérir, mais sûrement oublier Refrain : Mais comment faire E . K . O ? Comment faire pour oublier ? La mort coule dans mes veines ? et bientôt je vais y rester Mais comment faire E . K . O ? Comment faire pour oublier ? La mort coule dans mes veines ? et bientôt je vais y rester. Couplet 2 Je sors de cette ruelle, la nuit est tombée Dans ma poche je lutte pour retrouver mes clefs Je monte tant bien que mal les escaliers Comme pour mon avenir, la porte de mon appart est fermée ! J’ouvre ? j’entre, je m’écroule par terre Au passage ? je fais tomber ma pendule sur le sol Elle se brise comme s’est brisée ma vie Je n’ai plus la force de bouger, je me mets à pleurer Un courant d’air, ma porte s’est refermée Mon chien me lèche la joue, mais sur ce coup la je m’en fous Je n’ai plus la force de bouger, je me mets à pleurer Toujours la même voix qui ne cesse de répéter : Bruno tu vas crever, Bruno tu vas crever Bruno tu vas crever, et je vais tout défoncer !! Le bahut, la table, la chaise, la télé Je vais peut être pas guérir, mais sûrement oublier Refrain : Mais comment faire E . K . O ? Comment faire pour oublier ? La mort coule dans mes veines et bientôt je vais y rester. Mais comment faire E . K . O ? Comment faire pour oublier ? La mort coule dans mes veines et bientôt je vais y rester. Couplet 3 Une semaine que je tourne, comme un lion en cage Mon corps, des barreaux qui contiennent toute ma rage Je maudis cette vie qui m’a pris en otage Je suis le capitaine, j’assiste à mon naufrage Heurté par un iceberg qui n’aurait jamais dû me toucher Condamné à couler Mes volets sont fermés, du monde je me suis coupé Et ma dernière bouteille de JB est terminée Je veux en finir, plus la force de continuer D’attendre que la mort veuille bien me délivrer En fait j’ai vu comment ça se passait à la télé La tête que moi j’aurai quand je vais y rester Ca y est, la nouvelle est tombée Ma vie se termine sur ce vulgaire bout de papier Je ne veux pas mourir, aucunement souffrir Pour quelques minutes de ce foutu plaisir Refrain : Mais comment faire E . K . O ? Comment faire pour oublier ? La mort coule dans mes veines et bientôt je vais y rester. Mais comment faire E . K . O ? Comment faire pour oublier ? La mort coule dans mes veines et bientôt je vais y rester.

Chasseur de vampires. Couplet1 Ils sont partout je le sais, je les ai rencontrés Comme Christopher Lee ils ont les canines aiguisées C’est le mec qui un jour te demande un service Deux jours après, il te fait un coup de vice L’ami qui te dit : je raccompagnerai ta meuf. Et dès que t’as le dos tourné, lui glisse une main aux seufs Ton collègue de bureau qui de la lèche à ton patron Ton poste pour lui est synonyme de promotion Ta femme qui te trompe et juste pour te faire chier Demande la garde des enfants et une mensualité Ton frère qui te parle plus, te traite comme un étranger De la maison de ta mère il veut être l’héritier Les rentiers, les huissiers qui veulent te faire payer Les impôts chaque année qui ont du mal à passer Le mec à qui tu passes ta bombe pour taguer Et dès que t’as le dos tourné, en profite pour te toyer L’ami en qui tu mets toute ta confiance Qui te fout dans la merde avec de l’arrogance Les mecs, à qui tu donnes une cigarette Et qui en suite repartent avec tes fringues et ta casquette Ils sont partout je le sais, je les ai rencontrés Je me cache la nuit et je chasse la journée Refrain : Méfie-toi, ils attaquent toujours dans le dos C’est dans l’obscurité qu’ils aiguisent leurs crocs Et si je suis encore capable de sourire C’est que la vie a fait de moi un chasseur de vampire Couplet 2 Je n’y crois ce mec faisait partie de mes amis Depuis il grossit le flot de mes ennemis Le slave me regarde, me dit : Eko qu’est-ce que t’en dis ? T’inquiète pas, dès qu’il fera jour, on s’occupera de lui Chant du coq, on entre dans la crypte Ca sent le souffre, je suffoque, la peur me prend aux tripes Lampe U V, pieux argentés et sabres aiguisés Autour du cou : gousse d’ail ; cote de maille, au travail ! Cible repérée, équipement au complet Un, deux, trois, quatre ! Plus nombreux que je croyais Mais c’est un nid ! Et merde ! Ils sont tous réveillés Le sang gicle, des têtes tombent, je défonce une porte J’ai pris une , c’est l’hécatombe, putain quelle force ! Et dire que sur ce coup, j’ai failli y rester Et dire que cette bestiole m’avait juste effleuré Je suis sonné, je réagis, je défonce un volet La lumière entre, il hurle, il se met à cramer Refrain : Méfie-toi, ils attaquent toujours dans le dos C’est dans l’obscurité, qu’ils aiguisent leurs crocs Et si je suis encore capable de sourire C’est que la vie a fait de moi un chasseur de vampire Couplet 3 Mon entourage ? Un film de vampire Les mecs se croquent dans le cou, en lâchant de sales rires Ils t’ouvrent la porte, souriants comme Dracula T’offrent le gîte et le couvert, mais à table ils ne mangent pas Il ne boit pas ? Non ! Bizarre cet homme-là « Votre chambre est en haut, vous êtes ici chez vous » La suite tout le monde la connaît… Mon gars, protège ton cou ! Il y a ceux qui m’ont volé toutes mes opportunités Eko trop bavard ? Eko vampirisé ! Ceux qui sont venus chez moi, qui m’ont cambriolé J’étais pas assez méfiant ? Eko vampirisé ! Ceux qui m’ont toujours dit : je vais te rembourser J’étais trop généreux ? Eko vampirisé ! Et puis il y a toi, toi, toi et tous les autres Je vous ai pas oubliés, mais vampirisé ! Mais ça y est maintenant, je suis vacciné, je n’ai plus peur Mon crew ne finira pas comme dans « Vampires » de Carpenter Un, deux, trois, quatre !Plus nombreux que je croyais Je me cache la nuit et je chasse la journée. Refrain : Méfie-toi, ils attaquent toujours dans le dos ! C’est dans l’obscurité, qu’ils aiguisent leurs crocs Et si je suis encore capable de sourire C’est que la vie a fait de moi un chasseur de vampire.

Chippendale Couplet 1 La meuf voulait que je m’épile le torse Que je fasse la muscu soit disant pour la force Je la voyais kiffer, posters, magazines Je l’ai regardée, j’ai dit : écoute copine Franchement pour moi t’es bien plus que mignonne En plus t’es pas bête non t’es loin d’être une conne Quand je t’ai vue j’ai kiffé, mais tu changes la donne Tu crois que t’es parfaite, écoute donc ce que ça donne Mais pour qui tu m’as pris ? Avec ta cellulite Ta culotte de cheval, tu bosses pas chez Elite T’es bien gentille, allez basta T’as pas de seins et tu te prends pour la Casta Je suis pas du genre à critiquer les femmes Ici c’est Eko gentleman pour les dames Je suis pas du genre a critiquer les meufs Ici c’est Eko, gentleman mais… Refrain : Je suis pas un chippendale, tu l’aimes ou pas ma gueule Je suis pas un chippendale, je suis bière et chips springels Je suis pas un chippendale, tu l’aimes ou pas ma gueule Je suis pas un chippendale, je suis bière et chips springels Couplet 2 Elle m’a dit : tu t’es vu ? Je te jure tu me fais honte Quand je marche avec toi je crois qu’on me montre Du doigt. Du quoi ? Qu’on parle de moi Je suis une meuf class mais toi : toujours en sketba Tu fais le rappeur t’as vu comment tu te sapes ? La, la meuf voulait que je me strappe Tee-shirt près du corps, pantalon en cuir Un look de boys band qui me fait encore fuir Mais pour qui tu m’as pris ? Avec tes faux cils Ton vernis écaillé, tu critiques mon style. T’es pas dans la jet set, tu portes du Jenifer. On voit tes racines, allez, refais ta couleur. T’es bien dans l’ensemble mais quand je mate les détails Je m’aperçois, tu vois, qu’il y a encore du travail Je suis pas du genre a critiquer les femmes Ici c’est Eko, gentleman mais… Refrain : Je suis pas un chippendale, tu l’aimes ou pas ma gueule. Je suis pas un chippendale, je suis bière et chips springels. Je suis pas un chippendale, tu l’aimes ou pas ma gueule. Je suis pas un chippendale, je suis bière et chips springels. Couplet 3 Y a la meuf qui voulait que j’arrête le rap Un truc de gamin, vas- y cherche-toi un taf Il fallait que je fasse comme tous ses copains Un job de merde, désolé pas moyen. Elle voulait squatter les terrasses des cafés Restos, cinés, ensuite club privé Pendant l’été, madame voulait voyager Tu veux savoir le drame ? C’est moi qui devais payer. Mais pour qui tu m’as pris, pour me moraliser ? T’as un job toi ? T’es qu’une meuf bien roulée Tu veux du fric, compte pas sur moi T’as qu’à travailler, allez, passe ton bafa Sinon fais toi Ken, tes potes sont là-bas Je te jure qu’après, on te sortira Je suis pas du genre à critiquer les femmes Ici c’est Eko, gentleman mais… Refrain : Je suis pas un chippendale, tu l’aimes ou pas ma gueule. Je suis pas un chippendale, je suis bière et chips springels. Je suis pas un chippendale, tu l’aimes ou pas ma gueule. Je suis pas un chippendale, je suis bière et chips springels.

An de grâce 2003 Couplet 1 Au début c’est pas de bol, c’est pas le bon quartier Le héros n’est pas né là ou le fric poussait Mais dès le départ tu vois qu’il est doué Y a qu’un seul problème : c’est lui l’écuyer Son but dans la vie : devenir chevalier Il rêve d’argent, de célébrité Après on te montre des putains de soirées Sans aucun respect la jet7 fait rêver On sait d’où on part, où on veut aller. On part de A, c’est la merde jusqu’à B Il y aura des bastons, plusieurs macchabées Des effets spéciaux et beaucoup de fumée Il y aura de l’action, de la trahison Le frère du roi qui sera le félon Les potes du héros, qui ont les bons filons Et les plus malins qui ramassent le pognon Refrain : An de grâce 2003 film de pits et d’air max De capes et d’épées de 8°6 débouchées Princesse Jennyfer des textos envoyés An de grâce 2003 film de capes et d’épées Couplet 2 La princesse, il la croise en soirée Il avait rusé pour pouvoir entrer Le videur disait : « c’est une soirée privée » Une gorgée de charrette, et on l’a décalqué Ensuite le méchant fait son apparition Veut « test » le héros, le faire passer pour un con En fait ça marche pas, repasse une autre fois Ici c’est Eko et mon crew LSA La scène suivante se passe dans la rue Une vieille, un caniche, la petite merde pas vue Gros plan sur le trottoir, le pied a côté Putain j’ai de la chance, là j’y ai échappé De combat en combat nous voilà au château La voie est posée et mixée en studio Bruno Lancelot revient de camelot Baisse le pont-levis pour ne pas tomber à l’eau Le vil, le félon entre en action Aux oreilles du roi, distille son poison Mensonge, calomnies, déposition Ensuite pour la nuit, au frais au donjon Refrain : An de grâce 2003 film de pits et d’air max De capes et d’épées de 8°6 débouchées Princesse Jennyfer des textos envoyés An de grâce 2003 film de capes et d’épées Couplet 3 La baston finale après l’évasion Avec le méchant la confrontation Il perd son arme, le héros la lui rend Le héros perd la sienne, personne la lui tend Au cinéma, il aurait le dessus Mais y a un problème on est dans la rue La princesse crie, le héros flippe pour elle Ca devient tendu et la lame étincelle Armure jogging, tesson de bouteille C’est la mort du King ou bien son réveil Et puis c’est le moment où débarquent les renforts On a le sourire, à plusieurs on se sent fort Combat final toujours inégal Rubrique Faits Divers, c’est dans le journal Chevalier moderne loyal par le passé An de grâce 2003 film de capes et d’épées Refrain : An de grâce 2003 film de pits et d’air max De capes et d’épées de 8°6 débouchées Princesse Jennyfer des textos envoyés An de grâce 2003 film de capes et d’épées

Couplet 1 Lundi matin, commence nouvelle journée Et le réveil sonne pour venir me tirer Me tirer de mon rêve juste quand ça devenait bien Les rêves du lundi, j’en vois jamais la fin Un pied dans le saloon, encore dans le week-end Un pied dans la tombe, c’est le début de la semaine J’en garde des séquelles comme des plombs dans le corps Pendant deux jours de suite j’ai dormi à l’aurore Lundi matin, commence nouvelle journée Et je pars en duel avec la matinée Le temps c’est le shérif, le réveil a sonné J’ai pris dix minutes, je me suis pas réveillé Du coup je me speed, tant pis pour le café Une douche, je m’habille, pas le temps de repasser Je prends l’ascenseur, j’allume le starter Lundi matin, il n’y a plus de train à vapeur Refrain : Lundi matin, commence nouvelle journée Et le réveil sonne, il faut aller travailler Lundi matin, commence nouvelle journée Je pars en duel avec la matinée Couplet 2 Ma Super 5 c’est ma diligence J’ai peur des bouchons, comme des indiens quand j’y pense Pour arriver en retard au boulot C’est finir scalpé par monsieur le dirlo Pendant le trajet je rêve de voyage Les autres klaxonnent dans les embouteillages Un sol goudronné, un ciel de nuage Je roule vers l’été, comme les gens de tout âge Pendant le trajet je refais le monde Le temps d’un feu rouge, c’est l’affaire d’une seconde Et puis je repars dans mes préoccupations Je pense déjà au soir, les factures, la maison Pendant le trajet je pense à demain. Personne ne devient riche, en tout cas là d’où je viens Une fois sur place, pas de place pour se garer Lundi matin, je vais devoir m’expliquer Refrain : Lundi matin, commence nouvelle journée Et le réveil sonne, il faut aller travailler Lundi matin, commence nouvelle journée Je pars en duel avec la matinée Couplet 3 Une fois sur place je dois me camoufler Je m’engage dans le canyon, le couloir dans l’entrée Il me reste une chance si je suis pas remarqué. Et la, coup de théâtre, je la vois débarquer L’adjoint du Marshall, ma collègue d’à côté Elle lui cire ses pompes, va tout lui raconter L’ambiance du travail comme au temps du far-west On se tire dans le dos et on se ramasse des vestes J’arrive à mon poste, tant pis il faut y aller Je me sers à la banque, donc je dois travailler Les travaux forcés et j’ai le boulet au pied L’habit du bagnard : la chemise cravatée Et mon réveil sonne, je dois me réveiller Putain de cauchemar, je vais devoir y aller J’ai des textes à écrire, des instrus à boucler Lundi matin, il faut aller travailler Lundi matin, commence nouvelle journée Et le réveil sonne, il faut aller travailler Lundi matin, commence nouvelle journée Je pars en duel avec la matinée

La nuit Couplet 1 L’air devient pur, la journée ça sature Putain ça devient dur, il y trop de gaz de voiture Les phares qui s’allument reflètent sur le bitume Les soirs de pleine lune la quête de fortune. On sort les poubelles, on sort, on se fait belle On sort faire du zèle, la nuit ouvre ses ailes Tout est permis, on est endormi On est de sortie, bonne nuit les petits Le strass, les paillettes on sort faire la fête Des boutons de manchettes aux lacets des baskets Tout le monde se retrouve dans le même bain Tout le monde se côtoie jusqu’à demain Un bouillon de culture part à l’aventure La ville change, on baisse les devantures Quinze francs le demi, on repart cuit Tout ça, ça se passe, ça se passe la nuit Couplet 2 Le type qui traîne seul qui se dit : j’ai pas de veine Putain de semaine toujours la même rengaine Les ruelles noires où y a personne qui traîne Les rues éclairées, on est des centaines. Les gens qui tracent chacun de son côté Finalement c’est vrai, personne à qui parler. La meuf qui se fait draguer, le type qui se fait jeter Le mac do blindé, et la queue devant le ciné Celui qui fait pisser depuis que cette loi est passée, Son pit tard le soir pour pas le museler La meuf qui te dit : tu ne me ramènes pas chez moi ? Le type à sa fenêtre, qui lui, mate chez toi Les chiens qui aboient, les rats qui se côtoient Les mecs en lère-ga, les types en te-boi Quinze francs le demi, on repart cuit Tout ça, ça se passe, ça se passe la nuit. Couplet 3 C’est la farandole, l’appart qu’on cambriole La meuf crie au viol, et la vieille crie au vol Les gens qui regardent et qui ne font que passer Qui ne viennent pas aider, non, faut pas y compter ! Le porno à la télé, le petit en train de mater Le tagueur coursé par le boucher du quartier Contrôle de papier avec la B.A.C Les épiceries de nuit et les bières pas glacées Le flic véreux qui vient, taxe les deux Proxos et qui veut gagner autant qu’eux Tirer une B.M pour faire un rodéo A fond sur le périf et ensuite faire les chauds Car de police garé, on est habitué Y a du shit qui se vend à dix mètres des condés La petite bourge qui flippe qui vient en acheter Qui veut pas que son papa la voit défoncée ! Couplet 4 Le père viole sa fille, la mère est endormie Putain de pédophilie, ce salaud brise une vie Complètement bourré, un connard rentre chez lui Zigzague sous la pluie et c’est lui qui conduit Celui qui trompe sa femme, qui se protège pas Une fois rentré chez lui, il la contaminera Le mec qui est sodo qui se tape un travelo Qui joue les hétéros la journée au boulot Les mélangistes, les clubs échangistes On baise sur la piste et le dj change de disque La nuit propice a tous les vices La nuit le moment où tout le monde glisse On flambe, on change de personnalité T’oublie qui tu es, qui tu es dans la journée La nuit, tous les crimes sont commis La nuit, la nuit, les vampires sont de sortie.

Hip hop Allégorie. Couplet 1 Je rappe pour les mecs qui savent ce qu’est un fatcap Un fat décapfour, la pression d’une buntlack Je rappe pour les mecs qui déchirent à la chrome L’index argenté, on connaît le symptôme Les poseurs de flops, de brûlures, les tagueurs Les mecs qui ne sortent jamais sans leur marqueur Je rappe pour les mecs qui descendent dans le métro Pour tous les soldats qui se tapent les dépôts Je rappe les tags, les putains de block letters Pour tous les Wild styles, les perso les stickers Pour toutes les gravures, a l’arrache sur les vitres Pour toutes les pointures qui déchirent et font vite Je rappe pour les grafs qui perdurent qu’en photo Et toutes les autres pièces sur cassettes vidéo Je rappe pour les filles qui sont dans le graffiti Et pour le 9 7 4 et les murs de Saint-Denis Refrain : C’est pour toi, pour ton crew, les graffeurs les tagueurs Pour tous le dj, les rappeurs, les danseurs C’est pour tous les crews qu’ils soient pros, amateurs C’est pour ceux qui bossent et qui y mettent du cœur Couplet 2 Je rappe pour les mecs qui enchaînent les coupoles Qui squattent à l’arrache une radio dans les halls Pour tous ceux qui dansent, et l’ambiance des battles Pour tous les breakers qui enchaînent et en veulent Je rappe pour les mecs qui font des ateliers Qui apprennent aux plus jeunes les filons du métier Ceux qui se cassent la tête à monter des « chorés » Toutes les compagnies qui commencent à tourner Je rappe pour les kings, les dj aux platines Qui travaillent leurs scratches comme on bosse à l’usine Pour les mk2 et les fous du cross fade Tous ceux qui font que nos soirées soient moins fades Je rappe pour les flashes et les spots de lumières Les mecs dans les ronds, pour tout cet univers Les soirées hip hop qui se passent sans baston Je rappe pour les vrais, et j’exclue tous les cons Refrain : C’est pour toi, pour ton crew, les graffeurs les tagueurs Pour tous le dj, les rappeurs, les danseurs C’est pour tous les crews qu’ils soient pros, amateurs C’est pour ceux qui bossent et qui y mettent du cœur Couplet 3 Je rappe pour les mecs qui écoutent cette musique Ce qui bougent la tête quant elle passe aux Ttechnics Je rappe pour les mecs qui produisent les mixtapes Qui assurent la survie de notre zic en cassette Je rappe pour les mecs qui travaillent les pochettes Qui font des affiches ou des sites internet Pour toutes les assos et les petites radios Pour tous les fanzines, c’est pour tous les accros Je rappe pour les mecs qui produisent les instrus Qui font que nos paroles puissent descendre dans la rue Tous ceux qui travaillent sur mpc 2000 Tous ceux qui écoutent ces foutus bons vinyles Je rappe pour les mecs qui bataillent au stylo Travaillent toutes leurs phases, les balancent au micro Tous ceux qui le soir passent des heures à écrire Je rappe pour tout ça, et travaille pour l’avenir. Refrain : C’est pour toi, pour ton crew, les graffeurs les tagueurs Pour tous le dj, les rappeurs, les danseurs C’est pour tous les crews qu’ils soient pros, amateurs C’est pour ceux qui bossent et qui y mettent du cœur